sciences cognitives
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CG : nfpl

CT : Les sciences cognitives s’intéressent à la question de savoir comment fonctionne notre cerveau, notamment dans les capacités qui nous différencient des animaux comme le langage, la planification, la manipulation des idées, la conscience, l’intelligence, etc. On admet classiquement qu’elles sont à la confluence de 3 disciplines : les Neurosciences, l’Informatique et la Psychologie. C’est réducteur ! Il faudrait y ajouter la Linguistique, la Philosophie, l’Epistémologie, la Physique, la Génétique, etc. – jusqu’à inclure la Théologie ! Citez moi une discipline qui ne soit pas en rapport avec nos compétences cognitives, et qui n’aide pas à comprendre notre fonctionnement, soit par son sujet d’étude, soit par la façon même dont les études sont mises en place et qui traduit de facto une façon de penser.

S : http://www.sciences-cognitives.org (consulté le 15.06.2014)

N : 1. Les sciences cognitives ont pour objet de décrire, d’expliquer et le cas échéant de simuler voire d’amplifier les principales dispositions et capacités de l’esprit humain – langage, raisonnement, perception, coordination motrice, planification, décision, émotion, conscience, culture… En un sens, les sciences cognitives ne sont rien d’autre que la psychologie scientifique. Mais c’est une psychologie immensément étendue, à la fois dans son objet et dans ses méthodes : d’une part, les facultés mentales de l’être humain adulte et normal ne sont désormais qu’un cas important dans une famille de cas dont on ne peut pas le dissocier, ceux des humains à la naissance et en développement, celui des humains affectés par un déficit, une lésion ou une maladie, celui des animaux ; d’autre part, la nouvelle psychologie fait appel aux sciences de l’information, aux neurosciences, à la théorie de l’évolution, à la linguistique, à la philosophie et à différents secteurs des sciences sociales.
2. Ensemble interdisciplinaire de domaines scientifiques voué à l’étude des mécanismes de la pensée humaine, animale ou artificielle, ainsi que de tout système complexe de traitement de l’information capable d’acquérir, de conserver, d’utiliser et de transmettre des connaissances.
3. Même si ce champ d’étude existe depuis plus de cinquante ans, on ne s’entend pas toujours sur les limites et l’articulation des disciplines qui constituent les sciences cognitives. Cependant, dans certains milieux, on considère que les sciences cognitives ont évolué pour donner naissance à deux disciplines autonomes : une science fondamentale appelée science de la cognition, et une branche applicative du génie cognitif appelée cognitique. Ces trois concepts sont par ailleurs difficiles à départager, et les termes utilisés pour les désigner sont régulièrement utilisés les uns pour les autres.
Parmi les disciplines associées aux sciences cognitives, on peut mentionner principalement la linguistique, l’anthropologie, la psychologie, les neurosciences, la philosophie, l’informatique et l’intelligence artificielle.
Parmi les objectifs poursuivis par les sciences cognitives, on peut mentionner l’étude et la modélisation de phénomènes aussi divers que la perception, l’intelligence, le langage, le calcul, le raisonnement et même la conscience.
4. science de la cognition, science cognitive : Aujourd’hui, on ne s’entend pas toujours pas sur le statut qu’il faut accorder à la science de la cognition. Si certains la considèrent comme une science autonome dont les cogniticiens sont les spécialistes, d’autres préfèrent utiliser l’expression sciences cognitives au pluriel parce qu’ils croient que les disciplines concernées sont encore des disciplines indépendantes non encore intégrées. Par ailleurs, les concepts de « sciences cognitives », de « science de la cognition » et de « cognitique » sont difficiles à départager, et les termes utilisés pour les désigner sont régulièrement utilisés les uns pour les autres, autant en français qu’en anglais.
La science de la cognition est une discipline nouvelle directement tributaire des sciences cognitives dont l’évolution aurait abouti à l’émergence d’une nouvelle science fondamentale. La science de la cognition est donc une discipline pluridisciplinaire qui utilise conjointement des données issues d’une multitude de branches de la science et de l’ingénierie, notamment la philosophie, la psychologie, les mathématiques, l’informatique, la psychologie cognitive, les neurosciences, la psycholinguistique, la linguistique, la logique, l’informatique, la systémique, l’épistémologie et l’anthropologie sociale.
Le champ d’investigation de la science de la cognition fut tracé au début des années 1940 par la psychologie génétique de Jean Piaget, l’éthologie évolutive de Konrad Lorenz et l’épistémologie expérimentale de McCulloch, ainsi que par la cybernétique, née des recherches de Alan Turing, John von Neumann et Norbert Wiener, qui intégraient le calcul logico-mathématique à l’étude des systèmes vivants.

S : 1. EU – http://www.universalis.fr/encyclopedie/sciences-cognitives/ (consulté le 15.06.2014). 2 à 4. GDT (consulté le 15.06.2014).

SYN : sciences de la cognition

S : GDT (consulté le 15.06.2014)

RC : apprentissage profond, assistant personnel intelligent, automatisation, cognition, informatique, intelligence artificielle, intelligence computationnelle, [sciences informatiques].